Wall Street a terminé sur une note positive mercredi après que Donald Trump a déclaré que les pourparlers en vue de résoudre la guerre commerciale progressaient bien.
Selon Bloomberg, Donald Trump envisagerait de repousser de 60 jours la fin de la trêve commerciale initialement prévue le 1er mars.
Steven Mnuchin et Robert Lighthizer ont entamé ce jeudi à Pékin des nouvelles discussions avec les représentants chinois.

Les gains se sont toutefois réduits en raison des craintes suscitées par le sénateur de Floride Marco Rubio après avoir annoncé son projet de loi prévoyant de taxer les rachats d’actions des entreprises au même montant que les dividendes.

En Asie, les principaux indices terminent en baisse malgré l’optimisme à l’égard des négociations commerciales et des bonnes surprises macroéconomiques. Le Nikkei cède -0,02% et le MSCI Asie ex. Japon -0,04%.

Pourtant, les exportations chinoises ont crû de 9,1% sur un an en janvier après un recul de 4,4% en décembre, soit plus que les attentes qui prévoyaient une baisse de 3,2%. Les importations ont quant à elles baissées de 1,5%, soit un recul bien plus limité qu'attendu puisque le consensus tablait sur une chute de 10%. Notons que l’excédent commercial chinois avec les Etats-Unis a atteint un nouveau record à 377 milliards de dollars sur les 12 derniers mois.
Au Japon, la hausse des dépenses des entreprises et des particuliers a permis au pays de renouer avec la croissance au T4 (+0,3% QoQ) après une contraction de -0,7% au T3.

Sur le Forex, le dollar a une nouvelle fois progressé face à l’euro et la livre sterling mercredi grâce à des bons chiffres de l’inflation qui sont ressortis supérieurs aux attentes (IPC core +2,2% YoY). L’euro a inscrit un plus bas depuis la mi-novembre en raison d’indicateurs macros peu encourageants.
Ce matin, les devises commodities AUD et NZD surperforment grâce à l’optimisme des négociations commerciales et du rebond des exportations chinoises. Les devises refuges JPY, USD et CHF sont quant à elles en baisse face aux autres devises majeures.

Concernant le Brexit, les négociateurs européens seraient prêts à certaines modifications de l’accord de divorce conclu en novembre si Theresa May parvient à les convaincre que son parlement ratifiera l’accord.

Ce matin, la croissance allemande est ressortie nulle (0%) au T4 ce qui permet d’éviter de justesse la récession qui est techniquement deux trimestres consécutifs de contraction du PIB.

L’attention des investisseurs se portera aujourd’hui sur la croissance de la zone euro (11h00 CET) et les ventes au détail des Etats-Unis (14h30 CET).

Bonne Saint à Valentin !
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